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The Sword

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 3.68/5

vos avis

33 critiques: 3.61/5

visiteurnote
Hotsu 4
A-b-a 3.75
Illitch Dillinger 4
Manolo 4
Mounir 4
Sifu Tetsuo 3.5
jezekael 3
Hots@uce 4
Chang La Rage 3.75
ng 4
Killdonalduck 3.25
X27 4
Secret Tears 3
Guesar 5
jeff 4.25
Olivier 4.75
Maggielover 4.75
Tequila 3.25
TsimShaTsui 4
Sauzer 3.75
el sinior canard 3.5
Qumran 2
Dakysto 2
rampage 3.5
Titeuf@ 4
Khanheda 4.5
k-chan 4.25
Scalp 3.5
jeff_strike 1
jool 3.5
Phildu62 2.5
Mémé 4
Daimajin 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Illustrée par un travail visuel très soigné (ainsi qu'une bande originale joliment mélancolique), "The Sword" possède également comme qualité d'être claire dans ses enjeux et de ce qu'il veut raconter. L'épée du titre symbolise (pour moi en tout cas) la destinée futile, qu'un personnage meurt ou non, de tous les hommes (bons ou mauvais) asservis au dictat de la renommée lié à leur statut de chevalier et le sens qui en découle. Ce que fait "Li" incarné par Adam Cheng durant le plan final du film me le laisse penser. Les trois personnages féminins seront aussi entraînées dans le sombre sillage creusé par cette épée maudite.

29 février 2020
par A-b-a


Un grand moment qui n'a que peu vieilli

Et bien au risque de surprendre, voir de choquer, je préfère ce film à "duel to the death", plus hystérique, mais finalement peut être plus conformiste dans son propos. Ce film a certainement été une grande source d'inspiration pour les "tigre et dragon" et "hero", tant le traitement est similaire. En effet, malgré un rythme soutenu, c'est la sensation de lenteur qui règne et semble s'imposer maîtresse de l'histoire, installant bien les événements pour les rendre plus inéluctables encore.

La mise en scène est admirable sur tous les plans, d'un point de vue strictement visuel d'abord, le soin aporté à la photographie, aux décors et aux costumes est admirable. Aucun plan de caméra n'est superflu, et chacun trouve sa pleine justification et un sens à lui tout seul. Mais pour moi, le travail le plus intéressant se situe au niveau de la direction d'acteurs, qui joue beaucoup sur les déplacements amples et majestueux des personnages, et sur la prestance des acteurs.

En ce sens, on se rapproche d'ailleurs plus d'une mise en scène de théâtre, ce qui confère au film un charme peu commun (un peu à la manière de "l'auberge du dragon", où chaque déplacement est travaillé à l'extrème). Il faut dire que Patrick Tam est aidé par des acteurs excellents et vraiment convaincants dans leur interprétation. Adam Cheng incarne à lui seul l'idéal de la chevalerie (vertueux, droit, honorable et digne, il est d'une élégance folle) et paradoxalement, son inverse (de part sa quête insensée et futile, il provoquera de nombreuses morts alors même qu'on sent qu'il refuse de tuer de sang froid).

Malgré cet aspect négatif du personnage, il nous reste sympathique grâce à ses nombreux bons côtés, en particulier sa vertue et son courage, il n'hésite pas à se lancer au secours de la fille d'un étranger, sans même savoir de quoi il retourne (il propose son aide avant de savoir de qui il est question). Pendant tout le film, il apprendra à ses dépens (et celui des autres) le fardeau de la destinée d'un chevalier, pour finalement se rendre compte qu'il lui a tout abandonné à tort, et en vain. Tsui Siu Keung, peu présent à l'écran, incarne un personnage froid et distingué, dans un jeu très sobre et efficace.

Les rôles féminins sont également très bien joués, que ce soit l'amie d'enfance, élégante et pure, la fille de Wah, naïve et courageuse (mais surtout impulsive), où l'amie de Wah, douce et serviable. Si leurs rôles ne sont pas tous de splus intéressants, elles se révèlent toutes trois suffisamment bonne sinterprètes pour en faire des personnages émouvants. N'oublions pas Eddy Ko, dans un rôle inintéressant, mais qu'il illumine une fois de plus de sa présence magnétique.

Les chorégraphies de Ching Siu tung sont excellentes, les combats vont crescendo dans la violence et la fluidité, les 4 premiers sont très bons, et les 4 derniers tout simplement magnifiques, très inventifs et originaux. Le dernier affrontement reste pour moi l'un des plus beaux combats de sabre, meilleur que n'importe quel combat de "duel to the death", de part sa chorégraphie vive et énergique, son montage épileptique qui rend l'action fluide sans en atténuer la fluidité, et la nervosité de l'ensemble, qui en fait un ballet mortel et magnifique. Tourné aujourd'hui, on n'arriverait pas à un pareil niveau.

Le paradoxe du rythme et de la folie des scènes d'action face à la lenteur des scènes de dialogues et des gestes des acteurs donne une saveur inoubliable, et met en valeur tous les aspects du film de manière brillante. Et n'oublions pas la musique, avec un thème principal envoutant, qui s'accorde à la tension de chaque séquence, et nous accompagne lors du final qui mériterait le nom de "dernière chevalerie"......

26 avril 2004
par Chang La Rage


the sword

j'ai bien aimé ce film, même si la scène finale est assez violente! les acteurs jouent très bien et le scénario est assez bon!

20 décembre 2003
par ng


Bien

Un bon film . Des combats courts et éfficaces, une mise en scène énergique, un bon jeu des acteurs . Une réussite .

06 octobre 2003
par X27


superbe wu xia pian

patrick tam nous réalise un remarquable wu xia pian qui marque le renouveau du film de sabre debut des années 80. les combats aeriens chorégraphiés par ching siu tung sont sublimes. d'ailleurs on le vera 3 ans plus tard ou la il realise et chorégraphies "duel to the death" qui reste pour moi son meilleur film. pour en revenir a the sword signalons aussi une musique sublime qui donne au film une dimension suplémentaire. tres tres bon film.

07 mars 2002
par jeff


Le meilleur film de chevalerie de Ching Siu Tung

The Sword reste sans doute le meilleur film de Chevalerie du très grand technicien Ching Siu Tung, ce Wu Xia Pian a été réalisé par Patrick Tam, mais le film porte bien la marque de Ching Siu Tung dans les scènes de combats , surtout des duels aériens très esthétiques à la fin du film Les costumes sont aussi élégants que des films A touch of Zen ou Raining in the Moutain de King Hu. Contrairement à certains critiques des spécialistes des films de Chevalerie, je pense que peut être de « The Sword » montre des épéistes qui ne correspondent pas à l’image donnés dans le monde de grand écran, mais si on compare les personnages de « The Sword » aux personnages des romans de chevalerie chinoise, les héros de film ont des caractéristiques assez classique. Ce Wu Xia Pian donne une vision différente des héros que je qualifient hollywoodiens, qui refusent la violence, et qui défend toujours la justice, « The Sword » montre des caractéristiques des personnages qui sont totalement passionnés par les art martiaux et rien d’autre. The Sword est un film assez linéaire, au début les combats ne durent pas longtemps, mais au fur et à mesure du film, les duels de sabre deviennent de plus en plus longues et de plus en plus élégants et gracieux, la fin est vraiment géniale, deux chevaleries qui s’affront avec le sang partout sur les costumes, des scènes filmées au ralentie … Un seul point négatif que je peux tirer de ce film est que le duel à la fin est grossièrement copié sur « Last Hurra for Chivalary » de John Woo, lorsque le méchant fait un vole horizontal de 20 mètre pour attaquer Adam Cheng (le bon)

19 janvier 2002
par Olivier


Chaque plan crucial.

Dans The Sword, comme dans Duel to the Death de Ching Siu-tung ou Zu de Tsui Hark, chaque geste cinématographique proclame une urgence historique: la nécessité d'un passage de génération. Et cette urgence n'est possible qu'au nom d'un travail esthétique "autre" de ce qui se donne comme cinéma populaire dans un contexte donné. Ainsi, Patrick Tam, dans son incontestable chef-d'oeuvre, se replie-t-il, à partir de plans en scope où tout King Hu se trouve résumé, sur la nécessité d'une altération du cadre qui réponde à une vibration généralisée du film plutôt que, comme chez King Hu, à celle des corps référentialisés. Pour cela, évidemment, The Sword est moins radical que Duel to the Death ou Zu qui désubstantialisaient le corps jusqu'à sa perte de référent. Mais The Sword vient aussi plus tôt, il ouvre: c'est le premier jalon d'une nouvelle vague que Serge Daney, dans son Journal de Hong-Kong, n'hésitait pas à reconnaître malgré ce qu'il considérait comme une surenchère de virtuosité. Car c'est vrai: dans The Sword, chaque plan est d'une beauté délirante - chaque plan, sans exception, est l'exposé rigoureux d'une pensée-cinéma entièrment incarnée sur pellicule. Ou, si l'on veut, où toute la pellicule est cinéma. Cette tautologie, qu'on m'en croie, est très rare.

04 septembre 2001
par Maggielover


Un coup d'épée dans le systéme.

"The Sword" est le premier Wu Xia Pian de la nouvelle génération de cinéastes de Hong Kong de la fin 70's: il est contemporain des brulôts de Tsui Hark comme "Butterfly Murder" ou "We are going to eat you" mais sa démarche est différente. Au contraire de Tsui Hark, qui lançait le fameuse nouvelle vague avec des films à la réalisation aussi derangeante que leur sujet ( pas trés eloignés du cinéma d'horreur italien de la decénnie précedente, Fulci Romero et Argento en tête), Patrick Tam s'emploi à apporter une esthétique trés douce, trés composée à son film tout en sabotant avec minutie les codes de la chevalerie établis. Ici, l'accomplissement du chevalier ne trouve aucune saveur,les personnages sont rongés par leur principe et sont condamnés à l'immobilisme: les Arts Martiaux n'ont clairement aucune réponse à apporter. Au final, on obtient un film trés intéressant, qui patit peut être de langueurs exagérées dans certaines scènes, voire d'un certain manque de dynamisme dans la réalisation (à l'exception d'un passage tout droit sorti de "We are going to eat you", vers le début ou du combat final qui préfigure toute une décennie d'action.) Quel dommage que la volonté de briser les codes ne se soient pas accompagnée d'une recherche d'extravagances visuelles TOUT AU LONG du film !

29 mai 2001
par Tequila


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